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Encore une belle journée

Encore une belle journée

 

Le matin a bien débuté aussi parce que Christophe avait un pied indémêlable. Le pied s'est révélé plus facile à suivre en changeant de chien et après un pistage, il s'avérait qu'il passait la frontière communale.

 

Didier retrouvait les trois sangliers du week-end dernier sur l'ACCA de Urge où il a une carte.

 

Donc il n'y a rien sur nous et cette après-midi, nous décidons donc d'aller au chevreuil sur St Laure. Une chasse comme à la parade : le rapprocher lent pour qu'on en profite bien, Monaco traverse les prés, il n'y a rien devant disent les postés. « Vous en faites pas les gars, ça va revenir ! Ouvrez les yeux ! » Au concours de meutes, Monaco aurait eu les points maxi et peut-être une bonification exceptionnelle. Le lancer comme un coup de tonnerre. La menée très rapide, pas très longue, car le jeune brocard s'est jeté à corps perdu dans les prés, ceux du début.

 

Pendant ce temps, à Urge ils lancent les trois sangliers qui sortent plein pré (pas dans le nôtre) avec leurs 4 chiens pour venir en plein dans notre battue. Gérard tire mais ne coupe pas la route d'un sanglier mais seulement un noisetier qui n'avait rien demandé à personne. Les chiens remercient en passant et Monaco rallie. Ça va tout droit, ça passe derrière la cabane de chasse et traverse tout St Laure en long jusqu'à Gisey. A Gisey, Monaco est au ferme dans les épines noires, (aux Combettes) j'y suis aussi. Monaco le regarde en bougeant la queue et en fournissant copieusement. Par deux fois on approche trop près et on ne le voit pas bien, le noir sous les épines noires. Bastien a la main sur son couteau. Arrivent les 4 autres chiens et là ça chante férocement. Le sanglier fonce pour traverser la route entre le hangar et l'Eglise mais renonce face à une pelleteuse qui gratouille le mur du cimetière. Il fait demi-tour et revient dans les épines. Les chiens sont en défaut total, c'est beau et ça repose, j'ai un peu le soleil dans les yeux et chaque chien qui court dans le pré est enveloppé dans un petit nuage de vapeur (c'est vrai). Quelques coups de trompe rappellent Monaco, Rousserousse et les deux Gasconnes qui me font vite confiance. Je ne me suis pas trompé et il s'ensuit un ferme et une menée très dure dans les épines, sur le sanglier qui ne veut pas prendre d'avance.

 

 

 

Didier arrive, c'est le soir, on récupère tous les chiens au saut de la route sauf Monaco qui continue.

Le collier émetteur me conduit dans la plaine, jusqu'à la route nationale 83 où par précaution j'attends. Le sanglier s'en est bien approché un peu mais a dû remonter dans les collines. Le chien a abandonné ou perdu et nous le retrouvons à Vercia, un village complètement illuminé, visité chaque soir par des centaines de personnes à cette période. Il y a des Pères Noël,  des guirlandes, des rennes, mais aussi un sanglier en ampoules blanches, qui gratouille au milieu de beaux champignons rouges, et plein de jolis chevreuils. GRANDIOSE ! J'embrasse mon chien.



08/01/2007
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